La méditation dans la vie quotidienne : avoir de l’endurance
Sortir d’une retraite en méditation et retourner à sa vie quotidienne peut être déstabilisant. Il faut avoir de l’endurance.
En période de retraite, vous êtes soutenus et encadrés. Revenir chez soi, c’est être sollicité par les contraintes de la vie de tous les jours.
Lorsque vous devez trouver un peu de temps pour vous dans un planning chargé, cela peut être difficile. Mais pas impossible. Il suffit de se dire « allez je commence maintenant ». 5 min, 10 min, 20 min, … comme vous voulez. Une fois ou peut-être deux dans la journée. Selon vos possibilités.
Mais je vous préviens, la méditation devient une véritable addiction. Se sentir bien, c’est agréable vous ne trouvez pas ?
Depuis ma retraite méditative, j’essaie de pratiquer tous les jours au moins 20 min. Assise, en marchant, ou même debout sans bouger. Et par ma grande surprise, je tiens bien la position immobile. Cela ne m’est pas contraignant, bien au contraire. Amener le corps dans un état d’immobilité me provoque une détente générale. Je ne fais pas d’effort donc pas de fatigue. Le but est d’être doux avec soi-même. Tout simplement.
Cependant, il faut tenir le rythme pour ressentir les effets de la méditation.
à chaque séance, je ferme les yeux pour entendre le chant des oiseaux, les passages de voitures, les discussions des voisins, le bruit du réfrigérateur, sans que cela me perturbe.
Je deviens plus calme, plus sereine. Les perturbations extérieures me dérangent beaucoup moins. L’énervement, la colère s’éloignent.
Maintenant, en ce qui concerne les « mouvements internes », il y a encore un peu de travail à fournir. Des instants d’angoisse comme une respiration restreinte, un estomac et un intestin qui se nouent. Autant de sensations désagréables.
Mais il est nécessaire de se rappeler qu’il ne faut absolument pas essayer de fuir ou stopper ces sensations désagréables. Je me répète alors que ce n’est qu’un passage, que ce moment présent n’est pas définitif.
Chaque moment présent est déjà passé quand arrive un futur présent
Tout est éphémère, bons ou mauvais moments. Le but étant de ne pas avoir peur du futur. Mais là encore, je dois continuer mon travail de méditation et d’attention à l’instant présent.
De l’endurance, toujours de l’endurance. Et de la patience aussi.
« Tout vient à point qui sait attendre ». Et les efforts sont toujours récompensés.
Depuis que je pratique, j’observe des améliorations dans mes émotions et réactions corporelles.
Être attentif à soi et au monde qui nous entoure. Se dire que l’on fait parti d’un tout. Être en symbiose avec notre environnement.
S’aimer soi-même. S’apporter de la douceur. Quoi de plus merveilleux ?
Essayez. Progressivement bien sûr, mais essayez.
Bon Présent A Vous©.
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